Holy Wood (in the Shadow of the Valley Of Death)



L'avant dernier chronologiquement et le premier historiquement de la trilogie mansonienne. C'est aussi celui qu'on aime le plus...C'est un très bon album, d'un niveau magnifique, avec certaines chansons excellentes et d'autres très biens.Les avis sont partagés cependant, certains fans ne trouvent pas que c'est le meilleur album de Marilyn....Enfin bon, moi je suis là pour exposer mon avis, pas celui des autres!

Les thèmes récurrents de cet album sont les flingues, JFK, la fameuse "valley of death"...et toujours Dieu bien sûr, pour rester dans le coup.


Sortie en 2000
Chant : M.Manson 
Basse : T.Ramirez Clavier : M.W.Gacy Guitare : John5 
Batterie : G.Fish


Note : Il est sorti avec un accès internet pour voir l'autopsie du corp de Manson, ecxellent!!

Titres des chansons :

1.God eat God 
2.The love song 
3.The fight song 
4.Disposible Teens 
5.Target audience (narcissus narcosis) 
6."President Dead" 
7.In the shadow of the valley of death 
8.Cruci-fiction in space 
9.A place in the dirt 
10.The nobodies 
11.The death Song 
12.Lamb of god 
13.Born again 
14.Burning Flag 
15.Coma Black a)eden eyes b)the apple of discord 
16.Valentine's day 
17.The fall of Adam 
18.King Kill 33 
19.Count to Six And Die

Commentaire de : François de Belgique

"I never really hated the one true God, but the God of the people I hated" : voilà une mise au point qui s'imposait. Manson déclare la guerre aux médias taxés de connivence avec les religieux et les business men : "Pucked up and down in morbid faith, you should have seen the ratings that day" (rapport au massacre de Columbine dont le Révérend fut à tort accusé d'être un inspirateur lointain). Au final, un album "conceptuel" riche et plaisant même si la première partie n'a pas dû demander énormément d'efforts... les parties suivantes recèlent quelques belles pépites, plus détachées des influences de la première (ahhh, "The Death Song"... tout un programme). Et comme toujours, on ne saurait trop conseiller de lire les paroles - c'est pas pour rien qu'elles sont imprimées, et s'il fallait parler de poésie on trouverait des échos chez William Burroughs (avis éminemment subjectif). Décidément une bonne galette, où la noirceur d'Antichrist Superstar fait place à une petite lumière : celle de la haine froide contre les faibles, au sens nietzschéen bien sûr ;-), les beautiful people. L'intérêt de Manson réside autant sinon bien plus dans son discours que dans sa musique, toutefois force est de reconnaître qu'il a bien potassé les leçons de Trent et que Manson est aussi un songwriter de talent, sans doute de la trempe d'un Kurt Cobain (simple, efficace, accrocheur mais terriblement travaillé). Ses albums ne vieillissent pas non plus. Un vrai petit chef-d'oeuvre, comme d'habitude - et accessoirement une déclaration de guerre en bonne et due forme.

« Page précédente »

Contacter moi:  didierpol46@voila.fr